Espetáculo Dinahí apresentado em Marseille -França 2013
Matéria feita pelo site www.mymoleskinebynina.com em 17 de dezembro de 2013. Confira pelo link:
http://www.mymoleskinebynina.com/article-la-mysterieuse-danseuse-amazone-121636231.html?fb_action_ids=476354932481982&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=[262785307208589]&action_type_map=[%22og.likes%22]&action_ref_map=[]
terça-feira, 17 de dezembro de 2013
segunda-feira, 9 de dezembro de 2013
O ESCRITOR E PESQUISADOR EM ANTROPOLOGIA ALI BABAR KENJAH E O SEU OLHAR SOBRE O ESPETÁCULO DINAHÍ.
MARSEILLE 2013
Le premier art
Francis Baiardi
est une jeune chorégraphe de Manaus, capitale de l’Amazonie brésilienne, qui
entretient avec Marseille et la Cie du Rêve de la Soie une intense relation de
création qui ne cesse de nous émerveiller depuis Présences de Patrick Servius, récemment créée au théâtre Amazonia
de Manaus, mais qui avait été longuement mûrie à l’ombrière du Vieux-Port.
Programmée au Grenier du Corps, elle
a ainsi prolongé l’enchantement en première partie de la diva Elsa Wolliatson,
dont chaque apparition, désormais, constitue un événement. Et la Maîtresse n’a
pas eu à rougir de l’élève, tellement celle-ci a impressionné et captivé un
public qui ne s’attendait certes pas à une telle plongée au plus profond du
monde de la Forêt et du Fleuve.
La création de
Francis Baiardi s’intitule Dinahi et
fait référence à la mythologie amérindienne d’une déesse de l’eau. Cependant
l’ambition de cette création, encore en phase de maturation, est de transposer
la permanence du mythe dans la réalité contemporaine, la réalité charnelle et
émotionnelle d’une jeune amazonienne qui s’éveille à la conscience de sa présence
au monde. Car si la Terre est un corps, l’humanité a désormais acté que
l’Amazonie en est le poumon. La forêt de Francis est la respiration du monde. L’humanité
entière porte désormais attention à la Grande Forêt sillonnée de fleuves. Mais
qu’a donc, aujourd’hui, la Forêt si précieuse à nous dire (et qui-donc,
forcément, engage le destin du monde) ? Et dans quel langage qui nous soit
encore accessible ? Voilà deux questions que posent et proposent la
performance de Francis, au sortir de ce ravissement qui
nous déplace et nous replace au centre premier de la Création. La création du
monde, la création de l’humain, la création d’une femme, la création d’un art...
Et d’abord la
question du langage. Du haut de son aventureuse prédation coloniale, l’Occident
a mis en scène les cultures du monde sous le label des « arts
premiers ». C’est au renversement de cette perspective qu’invite, en
premier lieu, l’expression de Francis. Avec elle, il s’agit non plus des
« arts premiers », mais bel et bien du « Premier Art ». En
dépit de toutes les distances, le langage intérieur que parle cette création
chorégraphique fais écho en nous parce qu’il fait appel à un état premier que
tout humain partage dans l’intimité et la mémoire atavique de son corps. Le
premier art est l’art de la vérité. C’est un art, non du dévoilement (puisque
rien n’a encore été voilé), mais du dévoilé. La vérité est nue. La vérité de la
création est une mise à nu. A partir de là, le corps entame son ascension vers
son humanité et la femme peut devenir l’Homme. « Je suis la Forêt »,
« Je suis la légende », « Soy Francis »... Le premier art
est un art total. Tout y est intégré dans l’Un de la présence. Voyez les signes,
et cet art tatoué de la plastique qui est un art plastique. Partagez le rituel
initial et entrez dans le cercle initiatique qui vous ouvre les portes des
premiers gestes et des premiers mots. Ecoutez la musique de l’eau qui féconde
la vie luxuriante (la vie riant de ce luxe). Convenez à cette dramaturgie du
théâtre de l’Histoire... Le premier art nous ramène au centre essentiel de
toute chose, de tout geste, de toute pensée qui est création.
Et c’est sans
doute là l’inestimable message de la Forêt à nos métropoles prédatrices, là
aussi la force du projet de Francis : celle de nous ramener à des choses
essentielles, que nous avons enfouies – telles des braises finissantes – sous
des artifices que nous essayons vainement de qualifier d’art... Des arts que
nous reconnaissons « seconds » par opposition à ceux présentés au
Quai Branly ; ces « arts premiers » qu’il nous faut
impérativement envisager sous l’angle révolutionnaire d’un retour aux sources
de nos humanités. Alors nous partagerons avec les « arts premiers »
la vérité universelle du premier art...
Celle qui sortira l’Autre de l’étrangeté de son statut d’étranger, en nous
rendant « étrangers » à nous-mêmes pour mieux nous retrouver dans la
nudité de notre commune destinée.
domingo, 8 de dezembro de 2013
O OLHAR DO ESCRITOR E PESQUISADOR EM ANTROPOLOGIA ALI BABAR KENJH SOBRE O ESPETÁCULO "PRESENÇAS".
MARSEIILE 2013
Interroger la présence de l’Homme au monde c’est,
nous donne à voir le chorégraphe Patrick Servius, retremper dans la mangrove
primordiale d’où la vie s’est échappée de sa moite intériorité pour projeter
ses racines sur les rives de la matière etdu mouvement. La présence est ce
projet d’élévation qui, de la gravité de nos ancrages à la terre aux
fulgurances du corps, nous porte à l’Autre et au partage. La présence est cette
tresse des flux mémoriels qui agite l’infinie recomposition du corps et de ses
désirs. Ainsi danse la dernière création de la Cie du Rêve de la Soie, qui va
puiser dans la densité amazonienne de Manaus (Brésil) la dramaturgie charnelle
des pulsions primitives et l’entrelacs initiatique des émergences collectives.
Le corps, cette grande foule solitaire, s’enlace,s’élance, s’alliance au ballet
des tensions, sur la ligne de crête des cinq traces qu’exhale la transe des
artistes sur les percussions intimes de la Forêt et du Fleuve. Comme autant de Présences, intenses et sensibles. Comme
autant de remontées vers l’essence d’où fleurissent les gestes et le mouvement.
Alors, par le rituel ancestral de la liberté convoquée, une paix nouvelle se
dresse, enfin couronnée de la Parole. A l’appel en nous-mêmes de l’humain et de
la beauté. On comprend ainsi l’impératif de sortir de soi pour se (re)trouver,
de risquer l’en-aller vers la différence pour mieux peser de son poids propre.
Et l’urgence de libérer l’espérance des peurs que la mémoire du corps archive
dans l’inconscient de notre pure humanité... Sans doute est-ce là la plus
essentielle leçon que nous offre ce projet fraternel et ambitieux où les
foisonnements fascinants du Nouveau Monde enfantent l’horizon éternel de la
Vie...
sexta-feira, 6 de dezembro de 2013
SOBRE A 5ª AÇÃO DO ALIMENTA DANÇA PROJECT
A 5ª Ação do Alimenta Dança Project foi realizado neste dia 5 de dezembro, na Estação Arte e Fato levantando a seguinte questão:
Os editais alimentam as produções culturais do Amazonas?
Como convidados estiveram presentes Tarciano Soares, Keila Serruya, Beatriz Dominguez e Francis Baiardi.
Nas performances Francisco Rider e Contem Dança Cia.
No cardápio um bom cuscuz com café.
Os editais alimentam as produções culturais do Amazonas?
Como convidados estiveram presentes Tarciano Soares, Keila Serruya, Beatriz Dominguez e Francis Baiardi.
Nas performances Francisco Rider e Contem Dança Cia.
No cardápio um bom cuscuz com café.
Tendo como uma das propostas de alimentar não somente os sentidos e os paladares, o Alimenta Dança propõem principalmente fazer reflexões sobre questões da dança contemporânea dialogando com a linguagem das artes visuais, da performance e da arte. O projeto tem como um dos focos, dar abertura e autonomia para o artista gerir e divulgar o seu próprio trabalho.
Na 5ª Ação foram levantadas várias questões a respeito do tema proposto e percebe-se uma preocupação dos artistas idealizadores do projeto para um pensamento de como criar mecanismos e alternativas para que o artista local possa criar, fomentar e dar continuidade as suas criações e as suas relações com os modelo e formatos de editais que se encontram na cidade de Manaus
Falar de políticas públicas não se resume a entender de leis, porém digo que é importante sabê-las para entender melhor como captar recursos, mas principalmente como chegar até elas e como fazer valer, como revisar e rever essas leis de incentivo aqui na nossa região, porém sabemos que todos os mecanismos ainda são muito complexos para nós artistas.
Talvez uma dos caminhos para sanar com a defasagem nos índices de aprovação de projetos promovidos pelas secretarias do Estado e Município se encontre na formação de pessoal capacitado para isto. De acordo com o gráfico de Lima, Waner G., sugestão do autor que se encontra disponível em: http://revista.uft.edu.br/index.php/interface/article/viewFile/370/260, observa-se somente duas instiuições que disponibilizam cursos nesta área na cidade de Manaus.
Não precisamos só de cursos livres e ou cursos técnicos, urge um curso de graduação para um estudo mais detalhado sobre políticas públicas em Manaus e no Brasil.
Estou de acordo com o artista Taciano Santos quando este fala da necessidade urgente de se criar uma graduação para entender sobre políticas públicas e estou nesta luta também.
Sabemos que o caminho é tortuoso e encontraremos muitos obstáculos e grandes são os desafios pela frente, mas isto é um desafio colocado ao povo e principalmente a classe artística que luta por melhorias na cultura e não poderia deixar de citar Patrícia de Matos, Diretora de Cultura da UNE que diz: "É um desafio colocado ao povo brasileiro pressionar por mais avanços nesse sentido, para garantir políticas de Estado".
Parabenizo aos artistas que fazem parte dessa rede de pensamentos e desejo que a mesma cresça e que novos adeptos venham "engrossar este caldo" e alimentar, estimular e incentivar ao outros também com mais ideias de comunicação, de compartilhamento e principalmente de ações concretas para a organização de políticas públicas para o nosso estado.
Que venham outros festivais, encontros e seminários que pensem no coletivo!
Referências Bibliográficas:
http://www.une.org.br/2013/08/as-politicas-publicas-para-a-cultura-no-brasil-por-patricia-de-matos/ . Acesso em 06.12.2013 ás 14h59min.
http://pt.wikipedia.org/wiki/Pol%C3%ADtica_p%C3%BAblica. Acesso em 06.12.2013 às 13h44min.
http://brhostweb.com/www/revista.uft.edu.br. Acesso em 06.12.2013 às 12h20mim.
Cléia Alves
Professora da Contem Dança Cia.
sexta-feira, 29 de novembro de 2013
SOBRE O INTERCÂMBIO CULTURAL MANAUS –MARSELHA-FRANÇA NO MÊS DA CONSCIÊNCIA NEGRA.
A Contem Dança Cia e FACCI-Centro de Investigação em Arte e Cultura Afroameríndia esteve na cidade de Marselha-França realizando o segundo intercâmbio cultural Manaus-Marselha/França, uma parceria com a Cie Le Rêve de La Soie, do dia 17 a 26 de novembro de 2013.
A Contem Dança Cia foi representada pela diretora, coreógrafa e intérprete-criadora Francis Baiardi onde ministrou uma oficina de dança contemporânea no Grenier du Corps, nos dias 19,20 e 21 e no dia 23 neste mesmo espaço apresentou o espetáculo solo "Dinahí" interpretado por Francis Baiardi com a colaboração de Cléia Alves e produção de Patrick Servius e Patricia Guannel da Cie Le Rêve de La Soie. No dia 25 de novembro no Théâtre De Cuisine Francis Baiardi apresentou o mesmo espetáculo com bate papo após a apresentação.
No dia 22 de novembro foi ministrada no Studio Décanis sob a coordenação e produção de Beth Rigaud e produção da Cie Le Rêve de La Soie-Marselha e Contem Dança Cia-Manaus, a palestra: Danças de Matrizes Negras no Amazonas: Trajetória em Movimento às 18h30min e às 19h15min a oficina: Danças de Matrizes Negras no Amazonas-Brasil com Cléia Alves representando o FACCI-Centro de Investigação em Arte e Cultura Afroameríndia do Amazonas.
A palestra e oficina de matrizes negras faz parte da programação do FACCI que propõem em seu calendário realizar eventos, encontros, intercâmbios e seminários no mês da Consciência Negra que tem o dia 20 de novembro como o dia representativo da luta e morte de Zumbi dos Palmares no Brasil. Esta data foi estabelecida pelo projeto lei número 10.639, no dia 9 de janeiro de 2003. Foi escolhida a data de 20 de novembro, pois foi neste dia, no ano de 1695, que morreu Zumbi, líder do Quilombo dos Palmares.
O FACCI foi contemplado com o Programa de Apoio às Artes-Proarte 2011 com a pesquisa Danças Contemporâneas com Matrizes Afro-Brasileiras em Manaus - Amazonas (1988 a 2008) tendo a frente da pesquisa a artista, pesquisadora e professora Cléia Alves e em parceria com a Contem Dança Cia foi contemplado também o espetáculo de dança contemporânea Dinahí com temática indígena. Esta palestra e a oficina fazem parte da contrapartida do prêmio Proarte-2011.
Sobre a metodologia da palestra e oficina:
A palestra complementou a oficina e vice-versa e as danças populares de matrizes negras escolhidas foram: o Boi-Bumbá, Gambá, Tambor de Crioula, Maracatu, samba de roda, frevo e capoeira.
Em Marselha no Studio Décanis, primeiro aconteceu a palestra que é a parte teórica, onde foi falado um pouco da história de como essas danças surgem no Brasil, depois como elas vieram para o Amazonas e como elas se encontram hoje, logo em seguida veio a parte prática com as danças abordadas.
Sobre o FACCI-Centro de Investigação em Arte e Cultura Afroameríndia
Idealizado e coordenado pelas artistas, pesquisadoras e professoras Amanda Pinto, Cléia Alves e Francis Baiardi o FACCI é um centro de investigação em arte e cultura que tem como objetivo discutir,criar, produzir e pesquisar assuntos amazônicos, com foco na cultura afroameríndia.Tem como metodologia a relação com outras linguagens artísticas, culminando em produções literárias, audiovisuais e artísticas.
O Centro de Investigação em parceria com a Contem Dança Cia vem realizando na cidade de Manaus,no interior do Amazonas e na França apresentações,residências artísticas, palestras e oficinas.
terça-feira, 10 de setembro de 2013
segunda-feira, 9 de setembro de 2013
ESTREIA DE PRESENÇAS EM MANAUS
APRESENTAÇÃO DO ESPETÁCULO PRESENÇAS DIAS 13 E 14 DE SETEMBRO ÀS 20 HORAS NO TEATRO AMAZONAS,ENTRADA GRATUITA.
sábado, 17 de agosto de 2013
APRESENTAÇÃO DE DINAHÍ EM MARSELHA
DINAHÍ
A contribuição cultural da sociedades indígenas do brasil é importante para a sociedade contemporânea, pois muitos estudos revelam que a vida e os costumes dos índios brasileiros tornam-se fonte de referências básicas para antropólogos e historiadores.As lendas brasileiras possuem significados que revelam uma rede de mistérios ainda ocultos e que devem ser apresentados e revelados com atenção.
"Dinahí" é um espetáculo de dança cotemporânea que tem como fonte de inspiração a lenda da Iara - Mãe d'água, constatando toda beleza e força da mulher das lendas indígenas e, simultaneamente, relacionado-a com a mulher contemporânea.
LENDA DINAHÍ
Mãe-D'água
A Mãe-d'água é a sereia das águas
amazônicas. Dotada de indescritível beleza e canto maravilhoso, a Mãe-d'água
encanta os pescadores que passam muito tempo sozinhos a navegar. Muitos deles
não resistem ao seu delicioso canto e à sua beleza estonteante. Esses são
levados pela visagem para morar com ela nas profundezas das águas onde
desaparecem. A maioria nunca mais volta para suas famílias. A Mãe-d'água habita
as águas doces. Rios e igarapés são os seus domínios. Por isso, quem sai para
pescar em horas mortas pode incomodar a mãe d'água que facilmente se melindra e
encanta o invasor castigando-o com uma febre alta que nenhum médico dará jeito.
A cultura indígena trás algumas versões para a origem da lenda. Uma delas
refere-se à história de uma índia chamada Dinahí, que impressionava a todos da
tribo dos Manau por sua coragem. A índia era mais valente do que muitos homens
da tribo. Isso começou a causar inveja entre os guerreiros da tribo, que
passaram a persegui-la de todas as formas. Numa noite, dois irmãos de Dinahí
tentaram matá-la durante o sono, mas não conseguiram porque a índia tinha a
audição mais aguçada do que um felino. Dinahí acordou e para se defender
acabou matando os irmãos. Com medo da
fúria de seu pai, o velho Kaúna, a índia fugiu. Kaúna saiu na noite a perseguir
Dinahí que durante várias luas conseguiu escapar. Mas sozinha e cercada pelos
guerreiros de seu pai acabou sendo capturada. Kaúna ordenou que a filha fosse
jogada nas águas, exatamente no encontro dos rios Negro e Solimões. Nessa hora,
centenas de peixes vieram em socorro da índia guerreira e sustentaram seu corpo
trazendo-o até a superfície. Os raios do luar tocaram a face de Dinahí e a
fizeram se tornar uma bela princesa, com cauda de peixe e de cabelos tão
escuros quanto as águas do rio Negro. A índia guerreira se tornou a Mãe-d'água,
representação da beleza e coragem da mulher da Amazônia.
"Dinahí" é uma realização em parceria do FACCI- Centro de Investigação em Arte e Cultura e da Contem Dança Cia.
FICHA TÉCNICA
Concepção/Direção: Francis Baiardi
Coreografia/Intérprete: Amanda Pinto ou Francis Baiardi
Assistente de Direção: Fabíola Bessa
Assistente de Palco: Huana Viana
Concepção de Figurino e Cenário: Francis Baiardi/Luís Santana
Construção da Cenografia: José Batista
Plano de Luz: Francisco Mendes
Operador de Luz: Alessany Negreiros ou Adam Souza
Operador de Som: Fabíola Bessa
Pesquisa da Trilha Sonora: Francis Baiardi e Cléia Alves
Criação da Trilha Sonora: Cléia Alves
Designer Gráfico: Emerson Silva
Registro Audiovisual: Cléia Alves
Colaboradores de Criação: Cléia Alves e Meireane Carvalho
Produção: FACCI e Contem Dança Cia
Fotos da apresentação de Dinahí em Marselha/França em Le Grenier du Corps 2 no dia 02 de agosto de 2013.
Fotos de Gilbert Ceccaldi e Arte/Tratamento de Cléia Alves
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